Oeuvre littéraire de Gérard Oberlé

OBERLÉ (Gérard) Nil Rouge. Roman.
Paris, Le Cherche-midi, 1999 ; in-8°, broché

270 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Premier roman de l’auteur. Bibliophile épicurien, Claude Chassignet aime à penser qu’il a pour ancêtre le poète baroque Jean-Baptiste Chassignet, auteur d’un admirable recueil de poêmes sur la mort en 1597. La disparition en Egypte d’un ami pianiste conduit Claude Chassignet à Assouan. Sombre roman qui se déroule dans des lieux peu fréquentés par les touristes, ce roman est une sorte de danse macabre sur les bords du Nil. Il a obtenu le PRIX RENÉ FALLET.

UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR VERGÉ, seuls grands papiers.

120
Couverture livre Oberlé Ramages et Plumages

OBERLÉ (Gérard) - HARRISON (Jim.) Ramages et Plumages - Petite correspondance ornithophagique. Novembre 1999-avril 2000.
Au Manoir de Pron, 2000 ; in-12 broché, jaquette illustrée.

113 pp., 3 ff. n.ch. ÉDITION ORIGINALE ornée de deux photographies de Hans Gissinger, montrant les deux correspondants dans la campagne de Patagonia en Arizona. Cette correspondance avait d'abord paru dans la revue Beaux-Arts Magazine. Dans cette première édition en volume, qui est bilingue, les lettres de Gérard Oberlé ont été traduites en anglais par Diana Odasso et Lorraine de La Valdène. Les lettres de Jim Harrison sont ici traduites par Gérard Oberlé. Tirage limité à 350 exemplaires sur papier vergé Conquéror.

100

OBERLÉ (Gérard) - HARRISON (Jim.) Ramages et Plumages - Petite correspondance ornithophagique. Novembre 1999-avril 2000.
Au Manoir de Pron, 2000 ; in-12 broché, jaquette illustrée.

UN DES 20 EXEMPLAIRES SIGNÉS PAR JIM HARRISON ET GÉRARD OBERLÉ.

150

OBERLÉ (Gérard) Palomas Canyon
Paris, Le Cherche midi, 2002 ; in-8°, broché

236 pp.

ÉDITION ORIGINALE. C’est le troisième roman dans lequel l’auteur relate les vadrouilles de Claude Chassignet, un personnage qui nous avait déjà entrainé en Egypte (Nil Rouge) puis en Turquie (Pera Palas). S’il quitte une fois encore sa thébaïde du Morvan, c’est à l’invitation de son ami Tom, pour chasser la caille dans les Canyons d’Arizona près de la frontière méxicaine. L’histoire commence comme un conte de Perrault, version cucaratcha, pour virer peu à peu au noir, dans une atmosphère qui rappelle “La soif du mal” d’Orson Welles. Roman à la fois sombre et lumineux (polar métaphysique a dit un critique) où l’on croise le meilleur et le pire d’une humanité exilée “à la frontière”, livre de nostalgie et de colères, d’érudition et de droleries, charpenté par de nombreuses références littéraires, musicales et cinématographiques. Jazz, crotales et téquila. Mais c’est aussi un livre d’amitié, car sous les traits de Tom, on devine facilement Jim Harrison, poète et romancier américain, ami très proche de l’écrivain.

UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR VERGE, seuls grands papiers.

120

OBERLE (Gérard) Pera Palas. Roman
Paris, Le Cherche midi, 2000 ; in-8°, broché

173 pp.

Deuxième roman. Ceux qui ont suivi Claude Chassignet en Egypte avec “Nil Rouge” retrouveront ici le bibliophile aux appétits multiples mêlé à une machination qui le dépasse. Avec ce guide peu ordinaire ils découvriront Istanbul, le Péra Palas, vieil hôtel du temps de l’Orient-express, la villa d’un mystérieux parfumeur, un hammam très spécial, un prison turque et bien d’autres lieux plus ou moins recommandables. “Polar bibliophilique” avec humour noir, provocation et sensibilité critique.

UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR VERGE, seuls grands papiers.

120

OBERLE (Gérard) Salami. Texte de Gérard Oberlé. Photographies de Hans Gissinger.
Phoenicia (New-York), Woodstock Editions, Juin 2001 ; grand in-folio,, cartonnage toile
illustré d’éditeur.

194 pp., 3 ff.

EDITION ORIGINALE. 58 planches hors-texte en couleurs, photographies de Hans Gissinger. Texte original en français, suivi de la traduction en anglais par Richard Pevear. Superbe représentation typographique tirèe seulement à 500 exemplaires sur papier Mohawk Superfine sur la presse privée de Hans Gissinger dans les Catskill Mountains. Après quelques chapitres autobiographiques sur son enfance alsacienne et quelques délires bibliographiques, l’auteur nous convie à un voyage à Rome, dans la plus pure tradition ancienne, mais avec un prétexte purement charcutier. Le mot farce s’entend ici dans les deux sens du terme. Le salami comme symbole mythologique, gastronomique, religieux, sexuel, le salami objet pataphysique par excellence. Succulence ici rime avec truculence.

EXEMPLAIRE SIGNE ET NUMEROTE PAR L’AUTEUR ET LE PHOTOGRAPHE.

500

OBERLE (Gérard) Retour à Zornhof. Roman.
Paris, Grasset, 2004 ; in-8°, broché

255 pp. EDITION ORIGINALE. Quatrième roman de l’auteur, ce “Retour à Zornhof” est aussi le plus personnel. C’est un voyage crépusculaire vers le plateau lorrain de son enfance, rythmé par le cycle des mélodies Winterreise de F. Schubert. Ce roman a été couronné par le PRIX ERCKMANNCHATRIAN, le PRIX DECOUVERTE FIGARO-MAGAZINE et le PRIX DES DEUX MAGOTS.

UN DES 30 EXEMPLAIRES SUR VERGE, seul grand papier.

150

OBERLÉ (Gérard.) Itinéraire spiritueux.
Paris, Grasset, 2006 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée.

271 pp., (1) p., 2 ff.
ÉDITION ORIGINALE. “L’ancien mot ivrongne est l’anagramme de vigneron. J’ai voulu célébrer les deux dans un récit familier et burlesque où croisent aussi des poètes et des paysans, des bonnes filles et des vilains garçons, des chanoines et des chiens, des barmen, toutes sortes de paroissiens… et mon père. Le cul des bouteilles m’a servi de lorgnette et les verres à cocktails de kaléidoscopes. Disons que ma vision du monde est un peu trouble. Une chance ! Quand je verrai les choses comme elles sont réellement, il sera temps de fermer boutique.” Spirituel et spiritueux dérivent de la même racine. Enfant, c’est à l’église et au bistrot que le narrateur d’Itinéraire spiritueux a appris la musique, par des cantiques et des chansons à boire. Il a poussé comme un lys des champs entre eau bénite et eau-de-vie, à une époque et dans un milieu où la mode était aux bons maris, bons pères, bons ouvriers et bons chrétiens. La pratique quotidienne de ces vertus demandait des compensations. C’est dans la bouteille qu’on allait les chercher le plus souvent.

Trajets toujours arrosés, itinéraire romanesque débordant, avec bacchanales et gueules de bois domestiques ou exotiques, roulis et tangages, voies solennelles et culs-de-sac, beaux accords et lourdes factures, blandices et brouillards, soixante années de croisières où les vents ont soufflé comme des désirs en fête, avec des récifs où chantent les sirènes, des ports sans angoisse, des cabarets de la dernière chance et, toujours, de nouveaux appareillages. Ce roman a été couronné par le Prix Mac Orlan, le prix Edmond de Rothschild et le prix Rabelais. “Ses livres, ses voyages, et ses déplorations du temps qui passe, sont loin d’être solubles dans l’alcool. Fidèle aux mythes allemands, dans ce monde tragique, il se voit en meneur de la danse macabre et en timonier de la nef des fous. Où il embarquerait des amis choisis, avec qui il boirait le sang des copains, ces bouteilles issues des buttes rouges imprégnées de souvenirs.” Luc le Vaillant, Libération. “N’ayant jamais séparé le vin et l’encre, les viticulteurs et les littérateurs, ses belles reliures et ses grandes bitures, Gérard Oberlé les célèbre ensemble dans Itinéraire spiritueux, un ouvrage de “haulte graisse” qu’on déconseillera aux foies fragiles et aux âmes sensibles. Comme un défi aux lois qui régissent les démocraties commerciales, cette autobiographie d’un genre un peu particulier déroule ses sortilèges sur le mode d’une célébration baroque de l’excès.” Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.

UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE, SEUL GRAND PAPIER.

150